Date: 20000823
Docket: IMM-4689-99
BETWEEN:
EZOMA N"DAH CECILE KODJO
Applicant
- and -
THE MINISTER OF
CITIZENSHIP AND IMMIGRATION
Respondent
REASONS FOR ORDER
NADON J.:
[1] Notwithstanding Mr. Romoff"s very able presentation, I have not been persuaded that the Refugee Board made a reviewable error when it denied the Applicant"s refugee claim.
[2] The Refugee Board simply did not believe many aspects of the Applicant"s story, and, as a result, concluded that she was not at risk of being persecuted if she returned to the Ivory Coast.
[3] In particular, the Refugee Board did not believe the Applicant"s explanation as to why she waited fourteen months to claim refugee status in Canada. This is how the Board dealt with the matter at page 4 of its reasons:
En ce qui concerne les raisons qu"elle a fournies pour le délai de 14 mois à revendiquer le statu de réfugiée au Canada, le tribunal ne croit pas la revendicatrice. Il est d"avis qu"il est tout à fait invraisemblable qu"une personne éduquée et débrouillarde telle que la revendicatrice n"ai pas pu, pendant plus d"un an, téléphoner ou sortir de la résidence de son oncle pour demander de l"aide. Le tribunal constate que la revendicatrice n"a en aucun moment porté plainte à l"égard de l"oncle qui l"aurait prétendument séquestrée. Le tribunal est d"avis que la revendicatrice avait la capacité intellectuelle et physique de contacter les autorités au Canada. |
[4] On my reading and understanding of the evidence, that conclusion is unassailable. With respect to that part of the applicant"s story concerning her life in the Ivory Coast and more particularly that attempts had been made to force her to marry the village chief to whom her father had promised her upon birth, the Board was also of the view that the Applicant was not credible. At page 5 of its reasons, the Board states:
Quand au mariage forcé, d"une part elle l"aurait su pour la première fois en 1992, et d"autre part, elle aurait été fiancée au chef en 1988. Les contradictions entre les deux narratifs minent l"ensemble de la crédibilité. Quant à son témoignage d"abus moral et physique par sa famille et par le chef de son village, le tribunal ne croit pas le témoignage de la revendicatrice. D"une part, elle se dit donnée depuis la naissance au chef et soumise aux volontés de sa famille, du chef et de la communauté, quant d"autre part la preuve établit qu"elle a pu poursuivre ses études sans interruption jusqu"à l"âge de 25 ans; Pendant les vacances scolaires, elle travaillait comme secrétaire à la compagnie d"importation et d"exportation à la capitale d"Adidjan. Personne ne l"a forcée à retourner à son village natal. Dans son FRP, les dates du travail n"indique pas qu"il ait eu interruption du travail permanent après ses études, et ceci jusqu"à quelques mois avant son départ pour le Canada. |
Les allégations d"abus moral et physique ne sont pas crédibles à la lumière de la preuve de la revendicatrice. Le tribunal ne croit pas qu"elle a été abusée moralement et physiquement pour les raisons qu"elle a alléguées. Le tribunal ne croit pas que la revendicatrice était impliquée dans un mariage forcé. La preuve documentaire mentionne l"existence de mariage forcé en Côte d"Ivoire. La preuve indique que des jeunes filles âgées de 16 ans ou moins, de village éloigné de la vie urbaine, qui sont sans structure sociale et communautaire pour les aider à combattre de tels abus, sont prises dans de telle coutume de leur communauté. Dans cette revendication le profil de la revendicatrice est tout à fait contraire à celui mentionné dans la preuve documentaire. |
[5] Again, on my reading and understanding of this record, that conclusion is perfectly justified. One final point. The applicant argued that the Refugee Board had erred by ignoring the medical evidence, i.e., a medical report and a psychological assessment. At pages 6 and 7 of its reasons, the Refugee Board dealt with the medical evidence as follows:
Étant donné les conclusions du tribunal quant à la crédibilité des faits allégués, le tribunal n"accorde aucune valeur probante au rapport médical de la revendicatrice et juge que ce rapport ne constitue pas une base objective pour déterminer que la revendicatrice craint avec raison d"être persécutée pour un ou l"autre des motifs énumérés dans la Convention. |
[6] Clearly, the Refugee Board was free to consider the medical evidence and not give it probative value. Having concluded that the applicant"s story was, in many respects, not credible it is not surprising that the Board did not give any weight to the medical evidence. As I indicated to Mr. Romoff during the hearing, the applicant"s conduct in the Ivory Coast contradicts some of the conclusions arrived at by the psychologist. On the evidence before the Board, I cannot conclude it committed a reviewable error in disregarding the medical evidence adduced by the applicant.
[7] For these reasons, this application for judicial review shall be dismissed.
"Marc Nadon"
J.F.C.C.
Toronto, Ontario
August 23, 2000
FEDERAL COURT OF CANADA
Names of Counsel and Solicitors of Record
COURT NO: IMM-4689-99 |
STYLE OF CAUSE: EZOMA N"DAH CECILE KODJO |
Applicant
-and- |
THE MINISTER OF CITIZENSHIP AND IMMIGRATION |
Respondent
DATE OF HEARING: TUESDAY, AUGUST 22, 2000 |
PLACE OF HEARING: TORONTO, ONTARIO |
REASONS FOR ORDER BY: NADON J. |
DATED: WEDNESDAY, AUGUST 23, 2000
APPEARANCES BY: Mr. Michael Romoff |
For the Applicant |
Mr. David Tyndale |
For the Respondent
SOLICITORS OF RECORD: Michael Romoff |
Barrister and Solicitor
33 Prince Arthur Avenue, Suite 300
Toronto, Ontario
M8R 1B2
For the Applicant |
Morris Rosenberg
Deputy Attorney General of Canada
For the Respondent
FEDERAL COURT OF CANADA
Date: 20000823
Docket: IMM-4689-99
BETWEEN:
EZOMA N"DAH CECILE KODJO |
Applicant
-and- |
THE MINISTER OF CITIZENSHIP AND IMMIGRATION |
Respondent
REASONS FOR ORDER |